La naissance de mon jardin urbain


Même si j'ai quitté la forêt pour la ville, j'ai toujours l'irrépressible besoin de vivre au milieu des plantes, c'est viscéral. Mon jardin urbain a donc commencé dès mon arrivée ici, il y a trois ans.

Après avoir passé autant d'années dans le bois, la proximité de ma terrasse avec celle de la voisine, bien que fort sympathique, m'indisposait un peu.  Pas question d'y installer une table. J'ai donc décidé d'enlever une dalle ici et là et de transformer l'espace en terrasse comestible.

Comme la modération ne fait pas vraiment partie de mes compétences et que j'ai rapidement manqué d'espace, j'ai aussi ajouté des pots pour cultiver encore plus de fines herbes et de légumes.



J'ai ensuite ajouté quelques fleurs ici et là pour les oiseaux, les pollinisateurs, pour le bonheur des fées aussi, bien sûr.


Rapidement, la surface gazonnée a été réduite et mon jardin s’est diversifié.   Voici une photo prise hier, juste avant l'orage.



Je vois déjà les plantes à diviser, celles à déménager, à réorganiser, ce coin à aménager... Un jardin, c'est en constante évolution, en constant changement. C'est aussi un lieu pour se reposer... à ce qu'on dit. 


Le jardin urbain des fées fait le bonheur des oiseaux.  Ils sont nombreux à venir s'y promener, s'y nourrir et même... y faire des bébés.  



Certains font le nettoyage du jardin à l'automne, je le fais au printemps.  Je ne coupe pas les fleurs à l'automne puisque plusieurs oiseaux viennent se nourrir des graines.



Les oiseaux apprécient le Silphium pour les fleurs et pour la petite buvette d'eau formée par les feuilles soudées ensemble - l'eau s'y accumule. C'est une géante, les oiseaux peuvent jouer à la cachette.



La belle molène indigène pousse spontanément dans mon jardin depuis la première année. Je la laisse s'épanouir; les chardonnerets l'adore.


Le jardin réserve aussi de bien belles surprises.  J'ignorais que les colibris appréciaient les échinops.


Les pollinisateurs ici sont variés, nombreux et heureux.  Vous avez vu ce petit pain de pollen?


Dans le jardin, les plantes potagères, les plantes pour les oiseaux, pour les papillons, les indigènes, les petits fruits, les plantes médicinales vivent en harmonie.  Ces dernières sont cultivées, cueillies et transformées pour soutenir la santé.  

Voici une jolie cueillette de camomille. Il a fallu du temps et un travail minutieux pour récolter le 70 gr de camomille que vous voyez sur la photo suivante. J'ai laissé une belle recette d'onguent magique sur mon blog précédent.  La recette et les étapes y sont décrites en détail.

C'est en cultivant et en cueillant qu'on réalise l'ampleur du travail qu'exige ce qu'on consomme chaque jour sans trop y penser. 


Un jardin, c'est un lieu d'observation, d'apprentissage continu. Il ajoute de la couleur à la vie et dans l'assiette aussi. Mon jardin nourricier est généreux.  Il nourrit mon corps, mon cœur et mon âme aussi.


Santé!








Commentaires

  1. Bonjour jolie fée. J'ai un petit secret à te dire. J'ai regardé toutes ces belles photos que tu nous a partagé aujourd'hui et j'ai adoré. Mais mon petit secret est que je t'en ai volé une pour la mettre en fond d'écran. Je te laisse deviner laquelle hihihi On s'en reparle. :)

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